RENTREE 2020

, par udfo19

Défense des revendications
Défense des libertés publiques et syndicales

La Commission Exécutive de l’Union Départementale de la Corrèze s’est réunie le vendredi 28 Août.

Nous avons discuté de la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui.

LES MESURES PRISES PAR CE GOUVERNEMENT INTERROGENT.

Pendant des mois, le gouvernement et le Ministre de la Santé ont été incapables de protéger « ce qui est leur rôle » la santé de la population et des salariés, faute de moyens de protection, de places dans les hôpitaux et de personnel soignant.

Face à cette situation, après avoir menti sur la réalité des stocks et l’utilité des masques, le gouvernement a décidé d’un confinement digne du Moyen Age pour l’ensemble de la population qui a eu des conséquences sur l’activité économique et détruit des centaines de milliers d’emplois dans le privé : en Corrèze, la Métallurgie est un secteur très touché.

Rappelons quelques dates de la chronologie de la gestion de la pandémie.

Le 29 Février, le premier Conseil de défense consacré à la lutte contre le virus a permis d’utiliser le 49.3 pour faire adopter la contre réforme des retraites.

Le confinement a permis également de déroger au Code du Travail et de limiter les libertés démocratiques.

Aujourd’hui la COVID 19 est-il un prétexte pour museler la classe ouvrière et la jeunesse en cette rentrée ?

Les statistiques prises en compte pour justifier les mesures sanitaires (port du masque obligatoire) sont à sens unique.

Beaucoup de praticiens hospitaliers s’étonnent de l’annonce d’une 2ième vague qui serait déjà là, bien que la courbe de mortalité soit au plus bas.

Le port du masque a-t-il pour fonction de bâillonner l’expression des revendications ?

En effet si 2ième vague il y a, pourquoi le gouvernement ne décide pas de dépister les enseignants et de fournir des masques gratuitement aux élèves de plus de 11 ans.

Au lieu de cela, le protocole avancé par Blanquer sert de prétexte à poursuivre les réformes de démantèlement de l’école (enseignement a distance, 2S2C…..)

La prolongation de l’état d’urgence avec à la clé des sanctions et des mesures répressives pour ceux qui n’obtempèreront pas, n’est pas acceptable.

Dans le même temps, tous les moyens financiers (plan de relance…) sont distribués aux employeurs sans contrainte concernant le maintien de l’emploi. C’est ainsi que des millions d’emplois sont en cours de destruction y compris dans des secteurs non touchés par la pandémie comme Sanofi ou encore Renault qui a décidé de faire fabriquer la nouvelle DACIA Spring en Chine pour le marché Européen.

En cette rentrée, la conclusion comporte pourtant une bonne nouvelle qui résulte de la mobilisation des hospitaliers : l’obtention dans la négociation du mois de juillet de 49 points d’indice (183 € net) pour 1 100 000 hospitaliers.

Les 40 000 hospitaliers du médico social sont pour l’instant exclus de ce dispositif. Ce qui est inacceptable.

Les annonces de Blanquer : 400 millions d’euros en 2021 pour financer les primes pour les 1er échelons, les heures supplémentaires et la formation pendant les vacances ne sont pas des revalorisations indiciaires mais une mystification. L’acquis des hospitaliers 183 € est un point d’appui pour tous les fonctionnaires. Maintenant et sans contrepartie exigeons 183 € d’augmentation pour tous les fonctionnaires dont le point d’indice est bloqué depuis longtemps.

La ténacité et la mobilisation ont payé, continuons.

L’Union Départementale FO 19 qui sera présente à la réunion intersyndicale du 3 septembre 2020 étudiera les possibilités d’action commune pour défendre les revendications notamment le maintien des emplois industriels.

L’Union Départementale FO 19 invite ses syndicats à se réunir pour lister les revendications et les moyens d’action pour les obtenir.

Le Comité Confédéral National de la cgt-FO du 23 et 24 septembre à Paris définira le cahier de revendications communes et les actions interprofessionnelles.

Brive, le 1er Septembre 2020