19 Mars 2012 - AFOC - - SERVICES PUBLICS

, par udfo19

La Poste condamnée, le service public oublié

L’ouverture à la concurrence du marché du courrier au niveau européen n’a permis, contrairement à ce qui était annoncé, ni l’amélioration des services postaux ni la baisse de leur prix, bien au contraire.

Pour l’AFOC (Association FO des Consommateurs), la règle à appliquer est simple : « À poids, dimensions et services égaux, tarif égal ! », La Poste fait la sourde oreille depuis juillet 2010 aux décisions de l’autorité de régulation, sur les obligations de service universel : offrir aux consommateurs un service colis au tarif lettre quand les formats sont identiques. C’est la raison de sa condamnation en décembre 2011, à une sanction d’un million d’Euros pour cause d’absence d’offre pour l’envoi d’objets de moins de 2 kilos à prix abordable. Les 4 offres actuelles de La Poste (lettre, lettre max, minimax et colis) sont sources de confusion, pour les postiers comme pour les usagers. L’AFOC demande que les nombreux tarifs actuels soient remplacés par un tarif unique : celui de la lettre, auquel peuvent être attachés des services spécifiques : recommandation, assurance... selon les souhaits de l’expéditeur.

Toujours dans le domaine des lettres et colis, notre association propose :

• La suppression de la surtaxe sur le service téléphonique de recherche des colis égarés par La Poste (aujourd’hui, le numéro indigo 0825 311311 est surtaxé de 0,15 centimes par minute). La recherche des colis perdus doit incomber à La Poste et non aux usagers.

• La création d’un tarif européen pour les lettres, moins cher que le tarif international. L’’espace national bénéficie d’une tarification privilégiée par rapport au reste du monde.

• La remise des colis aux personnes désignées par le destinataire et non à n’importe qui dans le voisinage, en cas d’absence du destinataire. Le facteur devrait alors déposer un avis indiquant à qui il a remis le colis.

L’AFOC demande que la poste reprenne ses missions de Service Public en matière de courriers et de colis.

Brive, le 19 Mars 2012