Education : Gréve le 28 Mars

, par udfo19

Aujourd’hui la journée de mobilisation parisienne du 25 Mars a été très importante. En effet, c’est le jour où le Conseil de Paris doit décider de la mise en application du Décret sur les rythmes scolaires, à 3 jours de la grève du 28 mars à laquelle appellent les Fédérations FERC CGT, FNEC FO, SUD éducation et la FTE-CNT. Ces fédérations ont été reçues par le Cabinet du Ministre Vincent PEILLON. Le Ministre refuse toujours d’entendre les personnels qui étaient massivement en grève le 12 février pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires et l’ouverture de discussions sur les revendications des personnels.

Le début de l’examen parlementaire du projet de loi Peillon ne fait qu’aggraver les craintes exprimées. Les mesures annoncées pour la rentrée 2013 vont détériorer les conditions de travail des personnels et des élèves. Dans ces conditions, Force ouvrière appelle tous les personnels à se réunir dans leurs écoles, établissements pour dresser le cahier de revendications et à s’associer à l’appel des fédérations et décider la grève le 28 mars. Les premiers reculs que la grève du 12 février a obtenus des maires sur les rythmes scolaires le montrent : on peut gagner, c’est maintenant qu’on peut faire reculer le ministre !

Cette réforme inacceptable n’a reçu l’approbation d’aucune organisation syndicale. Le ministre doit rediscuter avec les personnels et leurs organisations syndicales dans les plus brefs délais. Pour cela, il doit abroger le décret sur les rythmes scolaires et mettre en chantier un autre projet qui réponde aux besoins des élèves et aux revendications des personnels. Ce texte, s’il était mis en œuvre, n’apporterait aucune amélioration significative pour les élèves et dégraderait un peu plus les conditions de travail des personnels. Pour nos fédérations, la politique gouvernementale sur la question des rythmes scolaires s’inscrit dans la logique de la loi d’orientation qui va dans le sens d’une territorialisation de l’école et d’un éclatement du cadre de référence nationale avec :  Le pilotage des cartes de formation professionnelle,  La prise en charge des services d’orientation par les régions,  Le transfert aux collectivités locales de missions dans le premier degré comme dans le second degré. Un pas supplémentaire sera franchi vers une décentralisation de notre système éducatif. Toutes ces raisons nous amènent à nous opposer au projet de loi présenté par Vincent Peillon.

Brive 25 mars 2013